PROJECTION DANS L'AVENIR
Depuis 1983, il existe un réseau de surveillance (le réseau bleu) mis en place dans les Vosges par l'ONF qui porte sur l'aspect de l'arbre en général, la chute d'aiguilles ou de feuilles et les colorations anormales du feuillage. En France il y a un autre programme crée par le ministère de l'environnement, le ministère le l'agriculture, le ministère de la recherche et de la technologie : il est nommé DEFORPA. L'objectif de celui-ci est d'évaluer l'ampleur des dommages, de suivre leur évolution , de diagnostiquer et évaluer les polluants, d'effectuer des recherches sur leurs effets, de mesurer les synergies possibles avec des phénomènes climatiques ou biologiques, d'étudier enfin les remèdes possibles.
Météo France recherche aussi à faire apparaître les flux de polluants, leurs sources et leurs lieux de retombée privilégiés. Afin de surveiller ceci, il y a une station dans les Vosges : la Station de Donon qui étudie la concentration des différents polluants et leurs effets sur le site.
Après la prise de conscience en 1985, qui a crée un vrai tournant, on peut déjà voir les effets des différentes mesures prises en France sur les graphiques suivants :
Les mesures déjà prises sont une taxe pour les usines rejetant du soufre. Mais il y aussi le pot catalytique qui fait passer d'un rejet de NO2 variant de 1,7 à 3,4 g au Km, à 0,2 à 0,9 g. Il y a aussi tout un plan qui est mis en place tel que la favorisation du co-voiturage (Autoroute gratuite pour les voitures contenant au moins trois passagers à Paris), la diminution de la circulation lors des pics de pollution (circulation alternée), ou encore comme la pastille verte.
Les principaux remèdes à l'acidification sont donc la prévention et la guérison des forêts. Cela consiste en une meilleure gestion des forêts ( limitation de vastes coupes forestières, ainsi que des peuplements trop denses ) et en un apport d'éléments minéraux susceptibles de neutraliser l'acidité et de fournir les éléments nutritifs qui font défaut.
Le massif Vosgien a dons été découpé en trois zones afin d'effectuer un suivi mieux adapté :
- Les forêts prioritaires (fortement touchées par la défoliation,...)
- Les forêts à considérer (légèrement touchées)
- Les forêts peu sensibles
Grâce à des observations sur plusieurs années, la recherche scientifique a montré que la productivité des forêt vosgiennes a augmenté. Pourtant des forêts situées sur des sols très carencés en éléments nutritifs montrent des signes de dépérissement. La survie des forêts vosgiennes est possible par une gestion saine et une réduction considérable des émissions polluantes.