LES CAUSES DES PRECIPITATIONS ACIDES

Tout d'abord les précipitations acides sont des précipitations ayant un pH inférieur à 5,6. Cette diminution du pH provient des acides rejetés dans l'atmosphère. Les principaux polluants provoquant cette acidité sont le dioxyde de souffre et l'acide nitrique.

• SO₂ :

D'origine anthropique :

Le dioxyde de soufre provient en grande partie de la combustion de l'énergie fossile : 2/3 charbon et lignite, 1/3 huiles lourdes (pétrole). En France 1 million de tonnes par an sont produites, les sources de ces émissions sont :

 

D'origine Naturelle :

Les volcans produisent plusieurs dizaines de millions de tonnes par an. Et les émissions d'origine biologique, comme celles des bactéries, sont de l'ordre de 50 millions de tonnes par an.

 

Comment le dioxyde de soufre se transforme-t-il en acide sulfurique:

Le dioxyde de soufre se combine avec l'oxygène de l'atmosphère puis avec l'eau pour donner de l'acide sulfurique. Cette réaction peut-être accélérée grâce aux catalyseurs : Ammoniac (NH₃) et l'ozone (O₃).

L'équation bilan de cette transformation est :

SO₂ + ½O₂ + H₂O ® H₂SO₄

 

• NO_x :

D'origine anthropique:

60 millions de tonnes par an sont produites à travers le monde. Ces émissions proviennent des combustions des fuels fossiles, de la combustion de la biomasse à des fins agricoles, du rejet d'urée des animaux d'élevage (NH₃).

En France, 1,9 millions de tonnes sont produites par an, la proportion des émetteurs est donnée dans le graphique ci-dessous:

D'origine naturelle :

Les micro-organismes vivants et les processus microbiologiques émettent 14 Millions de tonnes par an. Les orages sont une source de rejets azotés entre 0,4 et 7,8 Millions de tonnes par an.

NOx se combine avec de l'oxygène dans les nuages pour former de l'acide nitrique (HNO3).

Cette réaction est accélérée avec un air pollué en fer, en ammoniac, en manganèse, ou en peroxyde d'hydrogène, car tout ces élément jouent un rôle de catalyseur.

         Cas particulier des Vosges :

Concernant le massif Vosgien, l’acidification des sols est accentuée par la présence en sous-sol d’une roche pauvre et peu désagrégée. Les roches vosgiennes étant composées principalement de grès, granites ou gneiss, peu résistants à l’acidification, ne parviennent donc pas à neutraliser les pluies qui s’infiltrent. Les Vosges sont donc particulièrement sensibles aux pluies acides.

 

 

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